Un chat du quartier, nommé SONIC, nous a choisi comme ses nouveaux maîtres.
L'histoire:
En octobre 2012, pendant qu'il faisait froid, ce chat est venu un jour dans notre jardin et s'est frotté sur la jambe de mon épouse en miaulant.
Nous lui avons donné un peu de croquettes que nous avions en réserve pour la garde de la chatte de notre fille et il a passé la nuit sur le rebord de la porte-fenêtre du salon.
J'ai commencé par lui mettre une vieille serviette par terre et un carton au dessus pour le protéger.
Au bout de quelques jours nous l'avons apporté à un vétérinaire qui nous a trouvé les coordonnées de ses maîtres.
Nous leur avons ramené. Ses propriétaires pensent qu'il n'a pas supporté l'arrivée d'autres animaux chez eux (2 chats et 2 chiens quand même !) et n'est quasiment plus venu chez eux. Il a durant quelques années été plus ou moins nourri et accueilli par d'autres personnes du voisinage.
Mais le chat est revenu chez nous illico...
Du fait du froid et qu'il ne voulais pas rentrer dans la maison, j'ai fini par réaliser une cabane isolée thermiquement avec chauffage et caméra.
La structure est faite en polystyrène expansé de 6 cm, assemblé par tasseaux, recouvert d'une bâche de camouflage de chez Décathlon.
Une fenêtre en double plaque de PVC et un bâti de chatière font office de face avant. Une fenêtre plus petite est à l'arrière.
Des lanières en lin sont disposées devant l'entrée (coupe un peu du froid et des mouches pour l'été au cas ou nous mettions de la nourriture).
Un morceau de parquet est fixé au dessus de l'entrée pour éviter les entrées d'eau.
Un fil chauffant pour empêcher le gel des tuyaux d'eau est disposé sur un lit de chat donné par un voisin et une couverture polaire est ajoutée par dessus.
J'ai remplacé le thermostat du fil chauffant par un thermostat électromécanique à 10 € placé au fond de la cabane et réglé à 15°. L'alimentation électrique arrive par un côté et du fait de la chauffe un peu trop forte du fil, j'ai inséré une ampoule de 230V 40W placée dans le garage.
Enfin, une caméra N&B est fixée en coin haut dont le signal vidéo+son est renvoyé dans un modulateur VHF PAL lui même connecté au réseau de distribution TV intérieur. Nous pouvons donc voir l'intérieur depuis un poste TV possédant une entrée analogique.
Depuis, nous nous occupons de lui car il s'est définitivement installé. C'est un animal qui aime être dehors. S'il sort le soir et que nous fermons les baies, il s'installe dans sa cabane pour le reste de la nuit.
Il est âgé de 9 ans
Quelques photos
Le coupable: N'est-il pas craquant ?
Le toit fait terrasse d'été...
L'intérieur: La caméra alimentée en 9v et l'éclairage pour voir de nuit. Ils sont commandés depuis un interrupteur placé dans le salon.
Le thermostat et le témoin de marche
adesesleus
Recettes
Jeudi 30 mai 2013 à 10:18
Samedi 11 mai 2013 à 17:39
Ayant fait plusieurs sorties sur la flore culinaire, j'ai été tenté de tester le beurre d'alliaire. On en trouve d'ailleurs plusieurs recettes sur le Net.
Autant vous prévenir, je n'ai pas vraiment aimé le résultat (beurré sur des toasts) car c'était surtout un goût d'herbe verte un peu amer qui prédominait. Mais ce n'est peut être qu'affaire de goût !
Je trouve que l'ail des ours, plus rare, est bien meilleur.
Il semble aussi que les recettes données sur le net aient été recopiées sur celle de François Couplan (http://www.couplan.com/) sans avoir été très probablement testées...
L'alliaire est une plante sauvage condimentaire qui pousse dans les sous-bois, plutôt en lisière ou dans des lieux ombragés.
De la famille du chou, cette plante dégage un léger arôme d'ail.
Comment la reconnaitre ? Peu de risques de confusion en réalité. La récolter en fleurs car elle est alors facilement identifiable. Froissez une feuille pour vérifier la légère odeur aillée.
Photo prise dans un parc :
En avril, cueillez les premières feuilles du sommet qui sont plus tendres ainsi que quelques fleurs. Prenez-en suffisamment car il faut que l'alliaire soit très concentrée dans le beurre pour lui donner suffisamment de goût (celui de l'ail des ours est beaucoup plus fort)
Façon:
Mettre à ramollir environ 50g de beurre doux ou salé selon vos goûts.
Pendant ce temps, lavez les feuilles et, fleurs d'alliaire (trempe dans de l'eau vinaigrée).
Rincer et essuyer légèrement au torchon.
Mettre dans le robot les feuilles et quelques fleurs d'alliaire, du sel et du poivre, un filet de jus de citron.
Hacher fin puis ajouter progressivement des petits morceaux de beurre. Cela doit rester bien vert. Ajuster l'assaisonnement
Il faudrait sans doute associer l'alliaire à d'autres plantes pour réduire ce goût particulier.
En automne, elle va produire de petites graines noires qui peuvent être transformées en moutarde... A tester....
Mercredi 8 mai 2013 à 18:18
Nous avions fait planter trois bambous Phyllostachys Auréa (doré) il y a 15 ans. Très jolis avec un léger bruissement agréable sous le vent.
Mais cette variété a des rhizomes traçant sur de grandes distances. Faute de barrière pour stopper leur progression dans le sol, nous avons découvert que certains étaient entrés par la canalisation d'arrivée des câbles et tuyau d'eau !
Comment ? Un jour en passant l'aspirateur nous avions trouvé que la moquette le long du placo isolant sous la fenêtre avait le bord bombé comme si la cloison avait reculé. Puis quelques temps après, nous avions vu nettement se dessiner un genre de racine sous le papier peint.
Les bambous, copieusement arrosés les premières années, avait étendu leurs rhizomes (genre de racines humides mais très dures qui leur servent à stocker les réserves) très loin et certains avaient pénétré dans la maison et suivi les cloisons.
Plusieurs sont passés derrière la cloison isolante, d'autres entre la plaque de plâtre et le polystyrène ou encore dans un cloison alvéolaire séparative et enfin un était monté dans les combles (maison de plain-pied) et avait fait des feuilles !
Mais aussi, côté rue, des rhizomes étaient passés sous le trottoir et avaient fait des petites feuilles le long de la bordure du trottoir.
Conséquence: Par une entreprise: retrait des 3 bambous, de tous les rhizomes dans le sol avec une mini-pelleteuse, destruction de l'allée en béton, ceux sortant du trottoir ont été traités avec un produit professionnel. (coût 3000 €)
Travaux de réfection de la chambre réalisés par nous mêmes
La preuve en photos:
3 jolis pieds de bambous vus de la rue
Un pied vu du jardin
Les rhizomes passés sous l'allée béton qui avaient pénétré par la conduite des fluides
Rhizomes sortants de la conduite côté chambre
Rhizome ayant poussé dans la cloison alvéolaire
Retrait d'un rhizome dans la cloison alvéolaire
Retrait de plusieurs rhizomes dans le placo isolant : Impressionnant !
Retrait de rhizomes coincés le long des parpaings du mur extérieur (le placo isolant a été enlevé)
Mais cette variété a des rhizomes traçant sur de grandes distances. Faute de barrière pour stopper leur progression dans le sol, nous avons découvert que certains étaient entrés par la canalisation d'arrivée des câbles et tuyau d'eau !
Comment ? Un jour en passant l'aspirateur nous avions trouvé que la moquette le long du placo isolant sous la fenêtre avait le bord bombé comme si la cloison avait reculé. Puis quelques temps après, nous avions vu nettement se dessiner un genre de racine sous le papier peint.
Les bambous, copieusement arrosés les premières années, avait étendu leurs rhizomes (genre de racines humides mais très dures qui leur servent à stocker les réserves) très loin et certains avaient pénétré dans la maison et suivi les cloisons.
Plusieurs sont passés derrière la cloison isolante, d'autres entre la plaque de plâtre et le polystyrène ou encore dans un cloison alvéolaire séparative et enfin un était monté dans les combles (maison de plain-pied) et avait fait des feuilles !
Mais aussi, côté rue, des rhizomes étaient passés sous le trottoir et avaient fait des petites feuilles le long de la bordure du trottoir.
Conséquence: Par une entreprise: retrait des 3 bambous, de tous les rhizomes dans le sol avec une mini-pelleteuse, destruction de l'allée en béton, ceux sortant du trottoir ont été traités avec un produit professionnel. (coût 3000 €)
Travaux de réfection de la chambre réalisés par nous mêmes
La preuve en photos:
3 jolis pieds de bambous vus de la rue
Un pied vu du jardin
Les rhizomes passés sous l'allée béton qui avaient pénétré par la conduite des fluides
Rhizomes sortants de la conduite côté chambre
Rhizome ayant poussé dans la cloison alvéolaire
Retrait d'un rhizome dans la cloison alvéolaire
Retrait de plusieurs rhizomes dans le placo isolant : Impressionnant !
Retrait de rhizomes coincés le long des parpaings du mur extérieur (le placo isolant a été enlevé)
Mercredi 8 mai 2013 à 17:48
Pesto à l'ail des ours
L'ail des ours se récolte en forêts ou bois humides en mars-avril avant floraison. Il forme des tapis de feuilles vertes assez caractéristiques.
Il y a peu de risque de confusion si l'on prend soin d'humer les feuilles (au besoin les froisser un peu). On reconnaitra de suite l'odeur très aillée.
Ingrédients:
100 g de feuille d'ail des ours lavées dont on aura enlevé la nervure centrale
40g de parmesan râpé
20g de pignons de pin hachés
45 g huile d'olive
sel et poivre.
1 petit bocal fermant hermétiquement.
Façon:
Bien nettoyer les feuilles (bain de vinaigre). Pour enlever la nervure centrale, déchirer chaque demie feuille le long de cette nervure en la prenant par sa partie la plus large (bas de feuille)
Dans le bol du robot, mettre les feuilles, le parmesan, les pignons de pin, du sel et du poivre (on pourra compléter en fin de recette si nécessaire ) puis hacher en bouillie.
Verser progressivement l'huile et mélanger. Gouter si l'assaisonnement vous convient.
Mettre le pesto dans le bocal en égalisant le dessus et ajouter de l'huile au dessus.
On peut ajouter un peu de jus de citron pour améliorer la conservation qui ne dure qu'1 mois au réfrigérateur.
Utilisation:
S'en servir toastés sur des tranches de pain, en condiment avec un poisson froid.
On peut aussi parfumer l'huile avec des feuilles introduites dans la bouteille ou faire un beurre aillé avec les feuilles hachées.
Ne pas utiliser les feuilles dans les recettes avec cuisson car elles perdent leur goût une fois cuites